
Volvo FH16 : le camion aux 750 CV et au confort de palace
On a beau ne pas les supporter sur l’autoroute et les détester au milieu des bouchons mais les camions représentent une infime partie du trafic quotidien de nos routes. Souvent décriés, les camions se chargent pourtant d’acheminer 90% de nos produits journaliers et jouent un rôle essentiel dans l’économie.
Il est donc parfaitement naturel de voir les constructeurs, spécialisés dans ce créneau, investir massivement dans la recherche et développement. Le résultat ne s’est pas fait attendre et l’un des leaders du marché, le constructeur suédois Volvo, a présenté son dernier bijou : le Volvo FH16.
Le dernier né du transport longue distance affiche des chiffres hallucinants : 750 chevaux et un prix de base dépassant les 200 000 € soit l’équivalent de 100 fois le prix d’une chirurgie esthétique à l’étranger.
C’est l’un des camions les plus puissants au monde, et si vous ne le savez pas, les ingénieurs de Volvo ont pensé à l’inscrire en très gros sur la cabine au cas où vous le voyez arriver subitement dans votre rétroviseur.
L’expression « monter à bord » prend tout son sens lorsque l’on accède à la cabine. Hormis une hôtesse ou Stewart, il ne manque absolument rien : télé, frigo, four micro-ondes, couchette … une première classe rougirait de honte face au confort affiché par le FH16 !
Malgré la monstrueuse puissance affichait par la bête, la première impression que l’on a est la douceur. Douceur au démarrage malgré les 750 chevaux et les 16 mètres de la remorque. La tenue de route, le confort et la précision sont époustouflants pour un tel gabarit. Sièges et volant ajustables réglés on prend la route comme si on était à bord d’un Kangoo.
Premier camion à être équipé d’une suspension avant à roues indépendantes et d’une direction à crémaillère. Les ingénieurs de Volvo ne se sont pas arrêtés à cette seule innovation et ont repoussé les limites du génie scandinave en dotant leur camion d’une boite à double embrayage révolutionnaire. Telle une super car, le FH16 possède donc une boite de vitesse passant les rapports électroniquement grâce à deux embrayages.
Pour anticiper les critiques, les ingénieurs ont expliqués qu’une telle puissance était indispensable pour maintenir la vitesse et éviter une surconsommation. En effet, limités à 90 km/h, les camions voient leur consommation et leurs émissions polluantes s’accroitre lors des montées de côtes. Pour les ingénieurs de Volvo le calcul est simple : 2 km/h de moyenne gagnés concorderaient à 6 heures de conduite économisées soit environ 250 €. Une somme non négligeable qui prouve que le transport routier mondial obéit aux mêmes règles de business que n’importe quel autre secteur d’activités.